18 septembre 2018

Ne l'oublions jamais !

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Le directeur général de la Gendarmerie nationale, Richard Lizurey, rend un vibrant hommage au colonel Beltrame : "Arnaud Beltrame n’a pas appliqué des procédures ; il a fait mieux : il a respecté son serment. [...] Ce vendredi de mars, la lumière a choisi son camp. Au terroriste, dont personne n’a retenu le nom, l’ombre de l’opprobre, le noir de ses desseins, la nuit où sa mémoire à tout jamais est reléguée. Au colonel Beltrame, la pureté de son engagement, la gloire de son âme généreuse, l’éclat de son geste et de son courage."



Une simple croix de bois parmi les caveaux de marbre, « Colonel Arnaud Beltrame (1973-2018) ». Recouverte de graviers, de fleurs et de quelques plaques commémoratives, la sépulture de ce héros national frappe par son extrême simplicité.
C’est dans ce village de Ferrals-les-Corbières, où il avait acheté une maison quelques mois plus tôt et s’était installé avec sa jeune épouse, qu’Arnaud Beltrame est enterré. La tramontane fait tinter deux chapelets accrochés à la croix. Le cimetière est silencieux. Pas pour longtemps.
Depuis la mort héroïque de ce gendarme de 44 ans qui échangea volontairement sa vie contre celle d’une otage dans l’attentat de Trèbes, le 23 mars, un flux de visiteurs, discret mais continu, venu de l’autre bout de la France ou des environs, se rend sur sa tombe.


La célébration du 225e anniversaire de la bataille d’Hondschoote s’est achevée, samedi 8 septembre, par le dévoilement de la plaque du square qui porte le nom du colonel Arnaud Beltrame. 

Plus de 40 villes ont déjà fait des démarches pour une rue Arnaud Beltrane.

Une rue, une place, un rond-point, une caserne de gendarmerie, une salle de sport… Et à chaque fois, les mêmes mots : « Arnaud Beltrame (1973-2018) ». Dans l’élan de l’hommage national rendu par Emmanuel Macron, une quarantaine de communes françaises ont souhaité immortaliser l’héroïsme du gendarme assassiné le 23 mars lors de l’attaque du Super U par Radouane Lakdim.
« Un phénomène totalement inédit pour un officier de l’ordre public, estime Dominique Badariotti, professeur en urbanisme et géographie au CNRS à Strasbourg. Quant aux martyrs précédents - je pense au prêtre Jacques Hamel, dont le décès est en partie comparable (assassiné dans l'exercice de ses fonctions par des islamistes) -, ils n'ont pas fait, à ma connaissance, autant de noms de lieux ». Selon ce spécialiste de l’odonymie (l’étude du nom des rues), pas même Johnny Hallyday, Simone Veil ou Jean d’Ormesson, décédés récemment et ayant eux aussi reçu les honneurs de la Nation, n’ont fait l’objet d’un tel engouement.

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